Le blog du Chewing-gum
LE CHEWING-GUM ET LA GOMME DE BASE, MAIS QU'EST-CE QUE C'EST ??
Le chewing-gum industriel est composé de différents produits chimiques, principalement synthétiques : de la gomme de base, des arômes, des humectants, stabilisants, émulsifiants, des anti-oxydant ou bien des colorants, sans oubliés sucres et édulcorants.
Tous ces produits et additifs alimentaires ne sont pas forcément mauvais pour la santé! Par exemple, la lécithine contribue aux bons fonctionnements du cerveau, des neurones, du foie, etc.
​
Mais de quoi est composée la gomme de base?
de résines, de charges minérales (talc/carbonate de calcium) et de polymères principalement.
Les résines sont issues de pin ou de synthèse. Elles servent à donner un aspect 'gonflé'.
Les polymères permettent la texture élastique de la pâte ainsi que la qualité de la mastication du chewing-gum.
Les charge minérales, telles que le talc ou le carbonate de calcium (choisis en fonction du goût) permettent eux aussi une bonne qualité de mastication.
Les cires permettent l'efficacité des polymères.
Enfin des antioxydants sont utilisés pour retarder l'apparition de goûts désagréables.
La molécule de Dioxyde de Titane.
​
DIOXYDE DE TITANE ET EFFETS SUR LA DIGESTION?
Le dioxyde de titane est un additif alimentaire très courant des les produits issus de l'agroalimentaire, comme les bonbons, le dentifrice, le pain ou les chewing-gums.
Ce colorant E171 -le fameux- avait déjà fait l'objet de soupçons, appuyés par des études, démontrant ses effets néfastes sur le système digestif notamment.
Utilisé pour opacifier les produits, une étude menée aux Etats Unis à l'université de Binghamton à éclaircit ces effets :
Les chercheurs ont étudié l'exposition de cellules intestinales à l'additif de 2 manières différentes : intense et chronique.
La première expérience a montré que l'exposition intense n'a pas affecté les cellules et qu'elles fonctionnent correctement après l'exposition
Au contraire, l'exposition chronique a montré une dégradation des cellules et un changement de leur fonctionnement : les villosités intestinales auraient considérablement réduits et la fonction de "barrière" a été affaiblie.
Gretchen Mahler, une des scientifiques de l'équipe rassure cependant en expliquant que l'additif ne tue pas mais qu'il a tout de même des effets néfastes sur le système digestif.
UN NOUVEAU CHEWING-GUM INNOVANT
Rescue, le premier chewing-gum déstressant est en vente désormais.
Un nouveau chewing-gum innovant, qui grâce aux vertus des 5 fleurs de Bach, permettrait de détendre le consommateur. Apparemment, le chewing-gum permettrait de faire baisser le taux d'hormone du stress : le cortisol.
Il serait intéressant de connaître l'effet de ses fleurs sur le cerveau...
Sur le site du producteur, bachflower.com, nous pouvons retrouver la composition du chewing-gum. Intéressons-nous aux fameuse "fleurs de Bach" :
- Étoile de Bethléem (Utilisée pour les traumatismes et chocs)
- Clématite (utilisée pour les tendances aux évanouissements ou l'inconscience, "être loin", non présent mentalement...)
- Cherry Plum (utilisée pour la peur, la colère.)
- Impatiens : (utilisée pour l'irritabilité, la tension et l'agitation)
- Rock Rose : (utilisée pour la terreur et la panique. Une consommation excessive peut produire des effets laxatifs.)
MISOPHONIE ET ETUDE AVEC DES CHEWING-GUM
​
La misophonie est une maladie. En effet, longtemps ignorée, elle a été identifiée en 2000 par les chercheurs américains Margaret et Pawel Jastebroff.
Mais qu'est-ce que c’est ?
Entendre des gens mastiquer, manger, déglutir, renifler, se racler la gorge, tousser, craquer etc. vous met dans un état de dégout et d’angoisse ? Vous êtes probablement misophone. Et ce n'est pas une simple faiblesse ou de "chichi", les personnes atteintes souffrent réellement et ressentent de la haine pour les individus qu'elles entendent...
En 2013, des psychiatres soumettent des misophones et des non misophones à des bruits de mastication de chewing-gum.
La différence au niveau cérébrale entre les deux groupes ? Le cortex insulaire antérieur. Ce cortex gère les situations délicates et les réactions. Les scanners montrent une intense activité dans cette zone-là chez les personnes malades.
En 2015, le docteur Philippe Peignard, explique la misophonie à un dysfonctionnement d'un contrôle des réactions.